Dans cet article vous découvrirez ce qui c’est passé à notre arrivée, comment nous avons éviter de dormir dans la rue le soir de notre arrivée en France Métropolitaine, comment nous avons gérer les conséquences de l’incident, vers qui nous nous sommes tournés etc..
Embarquement immédiat
Il est 20h15, nous arrivons à l’aéroport Aimé Césaire de la Martinique accompagné de mon père, nous allons tranquillement enregistrer nos bagages. Nous croisons un groupe de militaire qui semble partir en mission (treillis, gros sac à dos militaire), puis nous nous rendons compte qu’il s’agissait d’un petit groupe de gradés en tenues officielles accompagnant un plus grand nombre de jeunes militaires habillés cette fois en civile.
Une fois nos bagages enregistré, nous décidons de raccompagné mon père à ma voiture, c’est la première qu’il la conduira, je lui explique deux trois chose concernant les option de celle-ci. Nous allons réglé le montant du parking qui est gratuit, car nous avons acheter nos billet au guichet de l’aéroport, et donc bénéficions d’une carte de 2h gratuites. Nous nous disons au revoir, mon père s’en va au volant de ma voiture qui me manquera tant.
Mr G et moi retournons à l’intérieur de l’aéroport, il est 21h, nous décidons de nous présenter aux contrôles douaniers pendant qu’il n’y a pas beaucoup de monde. Tout se passe comme prévu, nous récupérons nos effets et après s’être restaurer dans le hall d’embarquement, nous attendons patiemment que notre avion arrive. Une heure plus tard, celui-ci se présente au quai, puis l’embarquement commence. Nous nous installons dans l’A-330 de Level, et envoyons les derniers messages pour prévenir nos familles que nous avons embarquer.
Le vol
Le vol s’est dérouler comme prévu, malgré de nombreux épisodes de perturbations, nous sommes arriver à Paris à 11h35, soit avec une vingtaine de minutes d’avance. Tant mieux, nous aurions plus de temps pour rejoindre la Gare Montparnasse afin de prendre le train pour la Normandie. Je ne donnes pas tous les détails du vol, car vous aurez un article test sur la Compagnie Aérienne Level dans lequel je vous parlerais avec détails de cette compagnie et de notre expérience à bord.
De 30° à 9°C en 5 minutes chrono
Vous l’aurez compris, une fois arrivé à Paris, nous avons pris une claque givré sur nos visages et nos petites mains. Nous sommes arrivé à Orly 3, qui était autrefois le bâtiment de jonction entre Orly Sud et Orly Ouest. Après de longues minutes d’attentes, nous avons récupérer nos bagages puis nous nous sommes dirigé vers Orly 4 afin de prendre le Bus Direct qui nous emmènera à la Gare Montparnasse.
Il faisait un froid glacial à en jugé par la fumé qui sortait de notre bouche (qui d’ailleurs n’est pas vraiment de la fumé), Mr G avait une doudoune, moi un simple sweat à capuche personnalisé acheté à Quimper il y a un an lors de mes vacances rapide avec ma mère. Nous avons rejoins la Gare Montparnasse en quelques minutes.
A notre arrivé, à 13h environs, nous nous sommes rendu directement dans la boutique SNCF afin d’acheter des billets pour le prochain train pour Granville. A ce moment là, il y avait un train direct à quai, mais la queue était si longue, qu’une fois notre tour arrivé, nous n’aurions pas eu le temps de rejoindre la Gare Vaugirard (accolé à la gare Montparnasse) a temps. Nous avons du réserver des billets pour le train de 14h55, il nous emmènerai à Rennes, puis nous aurions un bus à prendre pour Granville. Ce n’était pas le trajet idéale, mais il nous ferais arrivé à Granville avant 20h, sachant que nous étions déjà fatigués. Nous avons donc patienté plus d’une heure avant de pouvoir nous installés dans le train.
Le début du cauchemar
Nos portables étaient déjà en mode économie de batterie, lorsque Mr G me demande où se trouve les chargeurs. Je lui répond qu’ils sont dans la valise noir, je récupère donc les clefs dans mon portefeuille et alors que je m’apprêtais à ouvrir celle-ci pour récupérer les chargeurs, je me rends compte qu’il ne s’agit pas de notre valise. Prise de panique, j’appelle Mr G, je lui dis qu’il ne s’agit pas de notre valise, qu’il faut qu’on descendent du train.
Une fois sur le quai avec nos 3 bagages, mon téléphone sonne, je réponds, et là une dame, qui se présente comme la propriétaire du bagages que j’ai entre mes mains, me demande où je suis. Elle commence par me donner son adresse pour que je lui ramène son bagage, je lui dis que je la rappelle. En effet, je viens de dépenser 145 euros de billets de train, car aucun d’entre nous n’a de carte de réduction SNCF, et la cette dame (parisienne) me demande de traverser Paris avec Mr G, mes talons de 15 cm et 3 grosses valise afin de lui rapporter son bien.
Nous retournons rapidement dans la boutique SNCF afin d’annuler le billet de train, après quelques minutes à expliquer notre situation, le vendeur nous rembourse intégralement nos billets. Déjà un peu plus soulagé, je décide de rappeler la dame, je lui demande si elle peut venir chercher sa valise à la Gare Montparnasse, et je lui demande surtout si elle est en possession de notre valise. Là, elle me passe une autre dame, qui m’explique qu’il faut qu’on retourne à l’aéroport dans le service de bagages perdus, afin de déposer sa valise et récupérer la nôtre. Nous retournons donc à l’arrêt de bus afin de le prendre en sens inverse.
15h30, nous arrivons à Orly 3, après une demi heure à chercher le service de bagages perdus, à demander à des employés de l’aéroport notre chemin, nous décidons de rappeler la dame afin d’être guidé. Celle-ci essaie en vain de nous indiquer le service, je commence sérieusement à avoir mal au pieds, rappeler vous, je portes des bottes à talons de 15 cm depuis plus de 14h d’affilé. Mr G, quand à lui, en a marre, il fait froid, il a faim, on ne cesse de se dire qu’à cette heure-ci, nous serions presqu’arrivés à Granville.
Nous finissons par raccrocher, car elle-même ne semble pas se souvenir par où elle est passer pour se rendre au service, nous partons à l’aveugle bien décider à récupérer notre valise, après de longues minutes de marche dans l’aéroport, nous finissons par trouver ce fichu services de bagages perdus. Nous déposons la valise et récupérons la nôtre, je signe un papier, puis nous rejoignons à nouveau Orly 4 pour reprendre le Bus Direct et dépenser une troisième fois la sommes de 26 euros.
18h, de retour à la Gare Montparnasse, épuisés et affamés, et pour couronner le tout, nous venons de raté le train pour Granville. Nous décidons de séjourner dans un hôtel, à défaut de dormir sur un siège glacé de la Gare Montparnasse. Un premier hôtel, le réceptionniste nous indique qu’il est complet, ça arrive, nous nous dirigeons vers un deuxième, pareil. Nous demandons à deux jeunes que nous croisons, où l’on peut trouver des hôtels pas très cher, ils nous conseils de nous éloigné de la Tour Montparnasse, en indiquant un boulevard dans lequel nous trouverions notre bonheur, nous les remercions et partons en direction de ce fameux boulevard.
Nous nous arrêtons dans chaque hôtel que nous croisons, le cinquième réceptionniste nous apprends alors qu’il y a un évènement parisiens : le Congrès des Maires. Tout s’explique, voilà pourquoi les hôtels sont tous complets, j’avoue que je commence à paniqué, Mr G me dit de ne pas m’inquiété, qu’on trouvera un toit cette nuit. Il ne nous reste que deux portable sur trois, le mien est déjà en zone critique. Nous essayons un sixième puis un septième hôtel, là le réceptionniste nous demande de patienté, il a une annulation de dernière minutes.
Nous sommes assis près du chauffage quand j’aperçois le tableau des tarifications à l’entrée de l’hôtel, je me lève pour aller voir de plus près… Grand dieu, plus de 200 euros la nuit, dépitée, je remercie le réceptionniste et je luis dis que l’hôtel est hors de notre budget, il me demande si nous avons regarder sur le site Booking, nous lui disons que nous avions commencé à regarder, mais que malheureusement nos niveaux de batteries ne nous permettent pas d’aller plus loin. Il nous demande notre budget, puis nous demande à nouveau de patienter quelques instants, il se met à chercher et à contacter quelques hôtels, nous nous rendons compte que tous ceux-ci sont complets. Soudain, il nous annonce une chambre à 170 euros avec l’accord de sa responsable, nous acceptons sans broncher. Il nous offre même le petit-déjeuner, je me libère d’un grand poids.
Une nuit imprévue dans la ville des amoureux
C’est à l’Hôtel Royal Saint Germain que nous avons posé bagages pour notre première nuit en France Métropolitaine, à trois heures de l’endroit où nous étions sensés être par rapport à notre Travel Plann édité sur Notion et ayant dépensé 222 euros de plus que prévu à ce stade de notre Road Trip en amoureux. Grâce à ce réceptionniste et à la direction, nous avons évité de passé une nuit dehors, évité une grosse grippe, ainsi que des frais de santé (docteur, pharmacie) et surtout économisé environ 90 euros sur cette chambre tout confort.
Le Royal Saint Germain étant un hôtel 3 étoiles, proposant des chambres d’hôtel à la hauteur de la réputation des hôtels parisiens et surtout de la rive gauche. Nous avons pu dormir au chaud, dans une chambre spacieuse, confortable munis d’un bar, d’un grand écran plat. Après une nuit revigorante, nous avons pu bénéficier, grâce au réceptionniste, d’un excellent petit-déjeuner en chambre le lendemain matin. Puis nous nous sommes préparer afin de rejoindre la Gare Montparnasse et enfin pouvoir prendre le train en direction de la Normandie
Bienvenue en Normandie
Nous avons cette fois réserver un train direct depuis la Gare Vaugirard comme nous avait conseiller le vendeur qui nous avait rembourser nos billets la veille. Une fois installer dans l’Intercités, nous étions prêt pour ces trois heures de train. Entre périodes de sommeil, émerveillement devant ces magnifiques paysages qui m’avait tant manqué et les différents arrêts entre Paris et Granville, nous avons réserver une chambre d’hôtel à Granville sur Booking.
Nous avons choisi le groupe Brit, leurs tarifs était intéressant, et il n’était pas très loin de la Gare. Une fois installé, nous avions déjà très faim, l’hôtel proposait des plats locaux qui ne nous donnait pas très envie, donc Mr G est parti nous chercher de quoi déjeuner. Je suis resté à l’hôtel faire un check sur notre budget, en effet ces 222 euros de plus dépenser la veille se ressentirait tôt ou tard dans notre Travel Plann, j’étais un peu inquiète.
Un quart d’heure plus tard Mr G était de retour revenu avec des repas en barquette acheté chez un traiteur local, ce premier déjeuner fût exquis. Nous nous sommes reposé l’après-midi, puis le soir, nous sommes partis exploré les environs, nous avons succombé à une pizza Domino’s le soir. Le lendemain matin après avoir profité du petit-déjeuner buffet, et rangé un peu nos valises, nous avons quitté l’hôtel à midi pour rejoindre notre logement temporaire réserver depuis la Martinique.
Logement temporaire garantie
C’est sur le site AirBnB que nous avons réservez un studio pour 10 nuits, cela nous laissait le temps de trouver un logement sur le Bon Coin. C’était une première expérience pour nous qui s’est très bien déroulé, nous sommes arrivés dans un logement correspondant à l’annonce, avec une propriétaire très sympathique. Nous nous sommes aidés des commentaires des anciens locataires afin de choisir notre logement.
Tout se passe sur le site, de la recherche du logement au paiement de votre séjour. Vous avez toutes sortes de logement, pour tous les budgets. Vous avez un moyen de contact sûr et rapide avec votre hôte via la messagerie, ainsi qu’une vue d’ensemble sur toutes vos réservations. Il est également possible de réserver quelques prestations ou activités selon votre destination, par exemple un shooting photo, un cours de danse…
Durant ces 10 nuits, nous nous sommes rapproché du CCLAJ, qui a les mêmes missions que le CLLAJ de la Martinique. Malheureusement, le conseiller nous a annoncer qu’il n’avait plus de logement de disponible, nous avons donc décider de contacter un maximum de propriétaire sur Le Bon Coin ainsi que des agences immobilières, en vain. Pas de logement disponible avant le mois de Janvier !
Il ne nous restait plus qu’à prolonger notre séjour en AirBnB et c’est là que nous avons réaliser les conséquences de cette fichue valise que nous avions due ramener à Orly quelques jours plus tôt. Car même si les logements sont moins chère que les hôtels, on reste sur des logements à la nuitée, bien plus chères que des locations au mois.
Nous étions en fin de mois, et à ce moment là, ces 222 euros nous aurait bien servi ! Nous avons donc sollicité les aides disponibles, de la Mission Locale au Pôle Emploi, l’objectif trouver une solution de logement le temps que nos revenus arrivent sur nos comptes et qu’un logement se libère sur le marché.
Du AirBnB au FJT
Nous avons finis par atterrir dans un Foyer pour Jeune Travailleurs, loin du studio que nous voulions une fois arrivé sur Granville. Mais cette solutions nous maintenait dans l’espoir que tout s’arrange. Les FJT sont beaucoup plus connus en France Métropolitaine que dans les Antilles Françaises, c’est une réelle solution de logement qui dépanne les jeunes travailleurs, étudiants, apprentis et plus rarement les demandeurs d’emplois.
Nous étions dans un logement pour deux, deux lits d’une place, deux armoires, deux bureaux avec un réfrigérateur et une salle de bain en commun. On ne se partageait pas vraiment l’espace comme le logement est initialement prévu, étant en couple, et j’ai quand même tenté de dormir dans les bras de Mr G la première nuit. Malheureusement la taille minuscule de ce lit une place m’a forcé à dormir seule à deux mètres de l’amour de ma vie, tels deux étudiant en dortoir, mais le principal était que nous aillons un toit.
Trop habitué à ses bras, ou peut-être trop dépendante, mes premières nuits étaient très agitées. J’étais rassuré lorsqu’il m’a avoué qu’il n’arrivait pas non plus à dormir loin de moi, nous avons finis par posé les deux matelas au sol, l’un à côté de l’autre.
Lumière au bout du couloir
Après une semaine au FJT, nous nous sommes résolus à quitter Granville. Nous avons épuisé toutes nos ressources, j’ai refuser un CDI de 18h qui n’aurait malheureusement pas suffit à nous permettre de rester sur place. J’étais épuisée, je ne voulais plus qu’une chose trouver un logement, me sentir chez moi en quelque part.
Nous avons décidé de nous rapprocher de Paris, de quelques membres de nos familles respectives pour un soutien moral et surtout d’une région où nous nous sentirons pas rejeté à cause de notre couleur de peau. Nous avons rapidement trouvé un logement en banlieue parisienne, et à un très bon prix.
Paris n’était pas mon premier choix, mais c’est mieux que rien. C’est mieux que des refus sans motifs concret, que des regards insistants sans jamais de salutations. Nous attendions maintenant de recevoir nos revenus pour nous en aller.
Nous avons préparer 400 euros pour la garantie du logement en ticket Neosurf, nous envoyons les photos des tickets sans le code pour le propriétaire. Quelques jours plus tard, alors que nous attendions toujours nos revenus, nous apprenons que le logement que nous avions trouvé n’existe pas. Pire, ce propriétaire nous a voler 400 euros, en effet il a réussi à récupérer les code des tickets via un site phishing. Nous sommes anéantie, nous nous rendons à la Police Nationale pour porter plainte, je craque, j’en pleure des heures… Durant trois jours je refuse de quitter cette chambre, je refuse de sortir, de voir le monde, je ne mange plus, je me renferme, je pleure…
3ème semaines au FJT, nos revenus arrivé, nous n’avions qu’une hâte quitter Granville ! Nous décidons de partir à Quimper, j’y ai vécu deux ans, je m’y sentais bien, Mr G adhère à l’idée. Après quelques recherche, nous trouvons un train, au milieu de cette grève générale qui dure depuis deux semaine déjà. Nous devons partir le 19, je me rend à l’accueil la veille pour régler notre facture, 530 euros, le tarifs d’un mois d’hébergement autrement dit jusqu’au 31 Décembre.
Je suis en colère, j’ai envie de tout casser mais je prends sur moi, je paye et je remonte dans la chambre. Quelques minutes après, le téléphone sonne, Mr G répond, la secrétaire nous annonce que nous devons également réglé 97 euros de repas. J’explose. Mr G descends réglé, il remonte, me prends dans ses bras, je suis à bout, je lui demande pourquoi tous le monde nous volent, pourquoi on traverse cela. Il me serre fort contre lui, essuie mes larmes, me promets que tout ira bien, mais je n’y crois plus…
En début d’après-midi j’apprends que notre train à été annulé, un autre coup dur, comme si nous ne souffrons pas déjà assez. Nous nous rendons à la gare, la guichetière nous apprends que tous les train ont été annulé. De retour au FJT, nous annonçons la mauvaise nouvel à l’animateur, celui-ci nous indique clairement que nous devons partir. De la plus jolie des manières, nous nous faisons virés d’un hébergement que nous avons réglé jusqu’au 31 Décembre. Il est sensé venir faire l’état des lieux le soir même, il ne viendra jamais ! Tout ce qu’il veut, c’est qu’on s’en aille, qu’on quitte la ville, après tout, que l’on dorme dehors ailleurs que dans sa ville, ce n’est plus son problème.
Retour à la case départ
Jeudi 19 Décembre, 7h00, nous nous réveillons, nous prenons notre douche, fermons nos valises et quittons ce FJT de malheur. Nous déposons les clefs dans la boîte aux lettres et allons à la gare. Nous n’avons pas menti, il n’y avais pas de train, nous le savions bien, mais il nous était impossible de passer une nuit de plus dans ce FJT, dans ce lieu sensé être une solution pour les jeunes en difficulté, dans cette ville pleine de regard insistant et de mauvaises nouvelles.
Nous puisons dans le peu de ressources que nous avons pour louer une voiture à Avis, 371 euros de dépenses non prévus. Nous embarquons nos valises et quittons cet endroit, cette ville, cette région, ce cauchemar.
Nous prenons la route, je suis au volant, Mr G est mon copilote, portable à la main, il me guide. Nous traversons ainsi 280 kilomètres en un peu plus de quatre heures de route, nous traversons de nombreux villages, des villes un peu plus grandes comme Dinan, où l’on s’arrête quelques minutes.
Nous achetons des sandwichs que nous nous dégustons dans la voiture. Il pleut averses, nous reprenons la route, après quelques heures nous approchons doucement la ville de Quimper. Je reconnais les routes, je me sens déjà mieux, je me sens un peu chez moi. Nous nous installons à l’Hôtel Première Classe, le moins chère de la ville. Nous réservons deux nuits, à peine installés, nous nous plongeons dans nos portables, nous devons trouver un logement.
Après quelques appels, une dame nous propose de la rappeler si nous ne trouvons pas de logement, nous gardons donc son numéro et continuons nos recherches. Nous partons aux FJT, nous cherchons des solutions, rien à faire, nous finissons par rappeler la dame. Celle-ci nous propose un rendez-vous pour une visite et la prise de l’appartement le lendemain.
La délivrance
Vendredi 20 Décembre, 21h40 nous allons à Buffalo Grill, à deux pas de l’hôtel, acheté des plats à emporter. Arrivés sur place, nous décidons finalement de nous installer à une table. Nous avons des étoiles pleins les yeux, nous nous échangeons des regards langoureux. Nous sommes heureux, toute cette pression accumulée depuis trois semaines commence enfin à redescendre. Nous partageons un magnifique moment ensemble. De retour à l’hôtel, le ventre et le cœur bien remplis, nous succomberont de fatigue.
Samedi 21 Décembre, debout de bonne heure, nous nous préparons pour quitter l’hôtel avant midi. Nous avons hâte de découvrir notre logement. Nous profitons du retard annoncée de la propriétaire pour acheter des petites serviettes de sport à Décathlon. Oui nous pensons déjà à la reprise, nous sommes requinqué !
15h15, nous rencontrons nos propriétaires, faisons la visite, le logement nous plaît. Il est parfait, nous faisons l’État des lieux et la remise des clefs. Ils sont sympas, nous échangeons un moment, il nous conseille sur nos projets, la recherche d’emploi de Mr G, des bons plans sur Quimper. Je me surprends à rire à leurs blagues, Mr G est heureux, je le vois dans ses yeux. Ça y est nous avons un toit, ce cauchemar est terminé !
Voilà les amis, nous espérons que cet article assez particulier vous a plu. Dîtes-nous en commentaire ce que vous en pensez. Avez-vous déjà vécu un road trip qui a tourné au cauchemar comme le nôtre ? Au bout de combien de temps la situation c’est arrangé ?
J’avais cru comprendre sur tes différents post Instagram que ça avait été plus compliqué que prévu… mais là 😱 En tout cas vous êtes très fort et courageux et tu as raison ça renforce les liens entres vous les épreuves comme ça 😌
Merci pour ton commentaire Lisa. C’est vrai, malgré mes différents craquages nous sommes restés soudés, il m’a été d’un grand soutien et je suis très reconnaissante.
Super article, très bien éceit et touchant par moment. Tu nous parles plus de ton livre, tu as arreter de l’écrire ?
Hello Camille, merci pour ton commentaire. Il sera publié cette année, je n’ai pas encore de date précise mais je vous tiens au courant sur notre compte Instagram @gedenfamily 😉
J’avais loupé la sortie de l’article, pourtant je l’attendais avec impatience. Très touchant, on avait compris que ça n’allait pas très bien en Normandie mais j’avoue que je ne pensais pas que vous traversiez autant d’épreuves à la suite et en si pei de temps. En tout cas je suis contente que tu sois partie de cette ville de fous ! Et je suis choqué et quasiment sûr que le comportement de l’animateur du FJT n’est pas légal il faut vous renseigner
Hello Gina, tout d’abord merci pour ton commentaire, je suis heureuse que cet article vous plaise autant !
Concernant le comportement de l’animateur, tu n’es pas la première personne à nous le dire, c’est pour cela qu’il y a quelques semaines nous sommes entrés en contacte avec une association qui nous indiquera si oui ou non il est en tort. Si tel est le cas, nous ferons le nécessaire. Merci pour ta bienveillance XoXo
Grave choquée, je suis ton projet depuis le début, je me souviens du premier affichage avec les 4 catégories sur la page d’accueil, tu évolue de jour en jour. Vous avez été très courageux contente que tu sois retournée sur Quimper, peut être que je te reverrais à Brest !
Hello Cindy merci pour ton commentaire, c’est vrai que tu es l’une des premières personnes à m’avoir félicité juste après la publication de mon blog ! J’espère également qu’on se reverra à Brest.
Je trouve ton article très touchant et ça me fait plaisir que plusieurs personnes commente, je t’encourahe à continuer ce beau projet d’écriture et de nous proposer des articles varier car tu as raison la vie est faite de tout ❤
Merci à toi de faire partie de ce beau projet, même si j’écris avant tout pour moi et que je prends un réel plaisir à le faire. J’avoue que ça me fait chaud au cœur quand je lis vos commentaires et vos encouragement ! C’est grâce à vous que je vais durer dans le temps. XoXo