Il y a quelques mois déjà j’écrivais un article sur le désir d’enfant. Alors qu’à l’époque j’étais fiancée et bien disposée à concrétiser ce rêve, tout à pris fin un an plus tard. Aujourd’hui je reviens sur le blog avec un nouveau projet : une série sur le vaste thème de la maternité.
Dans ce premier épisode nous allons parler des solutions en France pour devenir mère quand on est célibataire.
Baby Mama: le jour où j’ai décidé de passer à l’acte
Si vous me suivez depuis plus de deux ans, vous avez sans doute lu l’article Désir d’enfant dans lequel je m’exprime sur mon envie de fonder une famille avec mon fiancée de l’époque… Si depuis je suis à nouveau célibataire et que je n’ai pour le moment plus aucune envie de me mettre en couple, mon désir d’enfant est toujours présent. Plus que jamais il ne l’a été auparavant.
Si pendant longtemps j’ai rêvée de mariage, de famille nombreuse et de rénovation de maison en famille… Depuis quelques mois mon rapport à la maternité a changé, en effet l’idée d’avoir un enfant en étant célibataire me trotte de plus en plus dans la tête. Je ne crois plus au prince charmant et j’ai décidée de prendre les choses en vain.
Devenir mère célibataire en France
La procréation médicalement assistée
L’Espagne, la Belgique, le Danemark, la Grèce ou encore le Royaume-Uni, durant de nombreuses années ces pays ont accueillis les femmes célibataires ou les couples homosexuelles qui souhaitaient devenir parents. La procréation médicalement assistée pour toutes était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron, et son décret d’application a été publié au Journal officiel le 29 septembre 2021.
Ainsi, depuis le mois d’octobre 2021, en vertu de l’article 1 de la nouvelle loi de bioéthique, les femmes seules et les couples de femmes peuvent se lancer dans un parcours de procréation médicalement assistée.
Il existe plusieurs techniques de PMA :
- Pour la fécondation in vitro (FIV), il peut être fait appel à des gamètes du couple ou, en cas d’infertilité, à un don de sperme ou à un don d’ovule. Le praticien fait ensuite rencontrer un ovule et des spermatozoïdes en laboratoire. Le spermatozoïde injecté dans l’ovule, l’embryon est ensuite inséminé dans l’utérus de la femme.
- Si les deux membres du couple ont un problème de stérilité, en cas de risque de transmission d’une maladie génétique à l’enfant, ou bien dans le cas d’un couple lesbien dont la mère porteuse serait infertile, les personnes peuvent se tourner vers le transfert d’embryon après la décision d’un juge. Ainsi, l’embryon de donateurs anonymes est transféré dans l’utérus de la femme du couple receveur.
- Enfin, certains couples ont recours à une insémination artificielle. Le médecin introduit des spermatozoïdes dans l’utérus de la femme pour faciliter sa rencontre avec l’ovule (ou ovocyte). L’insémination artificielle peut se faire avec le sperme du conjoint ou le sperme congelé d’un donneur anonyme.
La coparentalité
Généralement, quand on pense à la coparentalité, on pense d’abord aux couples divorcés partageant la garde de leurs enfants. Une semaine chez maman, une semaine chez papa, ou alors lundi-mardi chez papa, mercredi-jeudi chez maman, et un weekend sur deux chez l’un ou l’autre. En France, un enfant de divorcés sur cinq vit en résidence alternée.
Aujourd’hui la coparentalité s’invite chez les adultes célibataires désirant tous les deux avoir un enfant. Son principe repose sur le fait d’élever un enfant, dont les deux parents ne partagent pas le même toit. La coparentalité est choisie et non subie comme dans le cadre des couples qui divorcent.
Il existe de nombreux site qui vous mettent en relation avec des adultes qui eux aussi recherche un coparent, les plus populaires à l’heure actuelles sont Coparentalys, Childable ou encore Co-parents.
Le principal problème émanant de cette solution est la sécurité de filliation.
Si ces site pourrait laisser entendre qu’un enfant pourrait tout à fait être sous l’autorité parentale de plus de deux parents, dans le cas où un adulte s’engagerait dans une coparentalité avec un couple homosexuel, la loi en est tout autre.
En effet, «Seuls la mère qui accouche et le père qui reconnaît l’enfant à sa naissance seront considérés comme les parents légaux et pourront, à ce titre, exercer l’autorité parentale» explique Mme Anne-Marie Leroyer, juriste spécialiste des questions de filiation pour un article de 20minutes. Ainsi aucun contrat établi entre les futurs co-parents ne pourrait contourner la loi.
Avoir un enfant via un géniteur
Si aucune loi n’empêche à une femme d’avoir un enfant avec un géniteur et que des sites de rencontre peuvent vous aider à trouver un homme qui accepte de vous aider à concevoir un enfant sans aucune contrepartie et en renonçant à son autorité parentale, là aussi quelques point sont à éclaircir.
Toujours selon Mme Anne-Marie Leroyer, « la femme ne peut pas établir un arrangement visant à exclure le géniteur, elle s’expose à une reconnaissance de paternité à laquelle elle n’a pas le droit de s’opposer. A l’inverse, un homme qui consentirait à être seulement le géniteur – sans aucun autre rôle actif et matériel dans la vie de l’enfant – s’expose à une action en justice en reconnaissance de paternité. Et ça, les hommes qui sont prêts à faire don de leur sperme dans ce cadre-là ne le savent souvent pas ».
Cela signifie que rien n’empêche le géniteur de changer d’avis et de réclamer son autorité parentale, et donc d’obtenir un droit de visite ou une garde partagée si il fait appel à la justice. Dans le cas contraire un homme qui a consenti à n’être que le géniteur peut, si la mère saisit un juge, être contraint à verser une pension alimentaire rétroactive. Il faut donc faire très attention dans sa recherche de géniteur.
La loi de bioéthique du 29 juillet 1994 est catégorique : la gestation pour autrui est illégale en France. Le recours au don de sperme artisanal consistant à injecter au fond du vagin, au moment de l’ovulation, du sperme recueilli en dehors du parcours d’AMP est également interdit en France.
Comme on l’a pu le voir, il existe maintenant des solutions variées en France pour devenir mère lorsqu’on est célibataire. Je suis encore au stade du choix de la méthode, sachant que je ne veux pas de Procréation Médicalement Assistée. Ce choix va avoir toutes ces conséquences, donc il doit être réfléchi.
J’espère que ce premier épisode vous a plus, n’hésiter pas à m’écrire dans les commentaires. J’aimerais savoir si il y a des mamans ou des futures mamans qui lisent mon blog ? Si vous êtes en couple, célibataire ou en coparentalité ? A très bientôt les Lotus!
Salut très sympa ton article, je me suis inscrite il n’y a pas très longtemps sur Coparentalys, dans le but de faire une coparentalité. Le concept me plaît mais pour être honnête je pense qu’il y a beaucoup de compte fake dessus comme la plupart des sites de rencontre et c’est dommage
Ce genre d’article 😍 je suis maman de jumeaux en coparentalité suite à un divorce. Je comprends parfaitement le choix des femmes et des hommes qui se tournent vers cette solution. De plus je trouve ça formidable que la PMA soit ouverte à toutes les femmes
Coucou Élodie, merci pour cet article sur ce sujet qui touche de plus en plus de femme aujourd’hui. Je n’ai pas encore d’enfants mais je me renseigne de plus en plus sur la PMA
Bonjour, je suis tombée sur ton article en cherchant des infos sur le site Coparentalys et j’aime beaucoup ton article ainsi que ton blog que je trouve très beau
Coucou ça fait un petit moment que je ne suis pas passer sur ton blog, je ne savais même pas que tu étais désormais sur WordPress. En tout cas il est très beau et il fait beaucoup plus professionnel que sur weebly. Je passerais de temps en temps suivre tes actus
Sympa la nouvelle série. Hâte de voir les sujets que tu vas aborder