Dysménorrhée ou règle douloureuse

Petite parenthèse avant de débuter

Début 2019, j’avais parlé ouvertement de cette maladie dans une story sur Instagram ou je me plaignais (encore une fois) de ma prise de poids dûe à mon implant contraceptif. J’avais précisé que c’était le prix à payer pour ne plus avoir à faire des aller-retours à l’hôpital, en plus des arrêts maladies à répétitions, des malaises, migraines, douleurs atroces, fièvres et j’en passe. J’avais clôt le sujet en disant que c’était la dernière année que j’avais à tenir et j’espérais pouvoir retrouver mon poids de forme et me sentir à nouveau bien dans ma peau.
​Il y a quelques semaines, j’ai écris l’article Build your Dream Body challenge #1 suite à l’arrêt de ce traitement hormonal. Article dans lequel j’annonçais le début de ce nouveau défi avec pour but de perdre les 15kg pris suite à la pose de mon implant et de retrouver le corps de mes rêves. Beaucoup de personnes n’ayant pas vu ma story à l’époque se sont interrogés notamment dans les commentaires.
Même si je n’ai pas eu à répondre car une Angel l’a fait, Lisa, l’une d’entres vous, m’a alors demandé si il était possible de faire un article afin de parler du sujet des règles douloureuses. L’idée m’a plu, mais je reste attentive aux faites que chaque personne est différente et que ce qui a fonctionner pour moi ne fonctionnera pas forcément pour tous.
Je vous ai donc concocter un article avec le maximum d’infos issue de mon expérience personnelle, comme le diagnostique du médecin, quelques médicaments qui peuvent vous êtres prescrit et de quelques chiffres pratiques avec les sources indiquer. Dans la dernière partie de l’article je recentre le cas sur moi afin de répondre aux questions suite à l’article BDB challenge.

​Qu’est-ce que la dysménorrhée ?

​C’est le terme médical pour les crampes menstruelles qui surviennent chez les femmes un peu avant ou au commencement de la période menstruelle, et la plupart du temps, elles durent d’un à trois jours. Ces crampes généralement au bas-ventre, peuvent parfois s’étendre jusqu’à la région lombaire, aux hanches et aux jambes.
​ »Les douleurs menstruelles touchent de 50 % à 80 % des femmes fécondes, selon le groupe d’âge. De ce nombre, de 5 % à 15 % des femmes sont suffisamment incommodées pour devoir modifier leurs activités quotidiennes (repos forcé, absentéisme scolaire ou professionnel). » Source : Passeport santé.
Si les crampes menstruelles sont connus, des nausées, vertiges, migraines, fièvres , ménorragies, ou encore constipations peuvent venir s’ajouter à ses douleurs abdominales.
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Il existe deux types de dysménorrhée : la primaire et la secondaire.

​La dysménorrhée primaire

​La dysménorrhée primaire est une douleur qui n’est causée par aucun trouble gynécologique. Ce sont ces types de crampes que subissent la plupart des femmes. Les prostaglandines sont des produits chimiques semblables aux hormones, qui sont libérés au cours de la période menstruelle. Il semblerait que ce soit elles qui causeraient des contractions utérines et la douleur. Des examens peuvent cependant détecter une anomalie de l’utérus ou un obstacle à l’écoulement du sang ( tuberculose génitale, hypoplasie utérine, dystrophie sclérokystique des ovaires, anomalies du tissu de soutien du petit bassin…)

​La dysménorrhée secondaire

​La dysménorrhée secondaire fait référence à une douleur causée par un trouble gynécologique sous-jacent, comme l’endométriose, un léiomyome utérin ou l’adénomyose utérine, infections génitales chroniques (métrites, salpingites, douglassites, inflammations de la base du ligament large, paramétrites, etc.), fibrome en nécrobiose…, lésions tubaires ( salpingite, hydrosalpinx, pyosalpinx etc…), lésions ovariennes (ovarite…), lésions péritonéale ( endométriose)…

​Le diagnostique du médecin

​Votre médecin procédera à un examen physique, y compris un examen pelvien (interne). Parfois, il vous fera passer une échographie afin de s’assurer qu’il n’y a aucune anormalité structurelle de l’utérus ou du col de l’utérus causant de la douleur. S’il y a une raison de suspecter la présence d’un problème aux organes pelviens, il peut décider de procéder à une laparoscopie, qui consiste à examiner l’utérus et les autres structures du bassin à l’aide d’une petite caméra à fibres optiques.
​Selon les cas et les résultats obtenus, votre médecin pourra vous proposer plusieurs solutions.

​Les traitements médicamenteux

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Le traitement le plus efficace pour soigner la dysménorrhée primaire est un médicament anti-inflammatoire comme :

  • l’ibuprofène
  • le naproxen
  • l’acide méfénamique
Votre médecin peut vous proposer de commencer à le prendre un ou deux jours avant que votre période menstruelle ne débute. Il peut également vous prescrire :

  • ​des Antalgiques : Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…
  • des Antispasmodiques : Viscéralgine, Spasfon, etc ;

​Les traitements hormonaux

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​Vous pouvez choisir de prendre la pilule contraceptive, surtout si vous avez également besoin d’un contraceptif. Cela rend la période menstruelle moins fatigante, plus régulière, et diminue la libération des prostaglandines. L’implant contraceptif est une bonnes alternatives à la pillule, il est placé juste sous la peau dans le bras et agit en continu en libérant un progestatif (l’étonogestrel) durant 3 ans. A noté que seul l’implant NEXPLANON est autorisé en France.
​Le dispositif intra-utérin au lévonorgestrel (ou Mirena DIU) a également été étudié pour soigner la dysménorrhée avec des résultats prometteurs. Il est différent du vieux DIU, parce qu’il libère une petite quantité de progestérone.
​Plus rarement, on peut supprimer le cycle menstruel au moyen d’hormones synthétiques qui sont cependant des médicaments très chers. Ils ont éventuellement des effets secondaires graves, y compris celui d’élever le taux de cholestérol, de causer des problèmes de foie, de dépression, une croissance ou une chute anormale des cheveux ou de diminuer le timbre de la voix. On ne les utilisent pas souvent.

​Les méthodes non médicamenteuses

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Pour ceux qui évitent les consommations de médicaments, si vous souffrez de dysménorrhée primaire, vous pouvez utiliser ces quelques astuces :

  • Faire une activité physique douce comme le yoga, la méditation…
  • La bouillote
  • L’acuponcture
  • Les huiles d’animaux marins
  • La thérapie cognitivo-comportementale…
​Chaque femme à plus ou moins son remède, nos corps est si semblable et si différents à la fois. À vous de trouver ce qui vous soulage ou pas.

Zoom sur mon cas !

​Il n’existe pas vraiment de méthode radicale contre la plupart des dysménorrhée primaire. Moi-même j’en souffre depuis mon plus jeune âge, j’ai fais toute la panoplie d’examens pour détecter une cause organique (l’endométriose était la plus probable vu mes symptômes) en vain.
J’ai eu trois longues et belle années de répit grâce à la pose d’un implant contraceptif comme dernier espoir après la prises de tous les médicaments nommés dans l’article (anti inflamatoire, antalgiques, homéopathie, phytotérapie), les méthodes de grands-mères, méthodes non-médicamenteuses, puis 4 essaies désastreux de grandes marques de pilules contraceptives.​
3 ans et plus de 15kg plus tard, j’ai refusé de renouveler l’expérience car mon corps me manquait tout simplement. Depuis, j’essaie comme je peux de jongler entre les remèdes de grand-mère et les périodes clouer au lit. Même si la douleurs m’agace encore parfois, j’avoue que l’implant contraceptif aura considérablement réduit mes douleurs menstruelles même après le retrait (2 mois, à voir dans le temps). Sans compter du fait que grâce à lui, j’ai pu finir mes études, travailler dans la restauration, bref, vivre une vie normale durant 3 ans.
​J’espère avoir répondu à vos interrogations, et que cet article vous a plu les Angels. Dîtes-moi en commentaire si vous aussi, vous souffrez de dysménorrhée. Qu’est-ce qui fonctionne pour vous ? Avez-vous d’autres astuces contre la dysménorrhée ?

8 réflexions sur “Dysménorrhée ou règle douloureuse”

  1. Merci pour l’article, tu es très réactive j’aie beaucoup. Larticle est très complet, très intéressant. J’ai essayé une pilule en continue qui a très bien fonctionné mais je l’ai arrêté car ma meilleure amie est tombée enceinte avec ! Depuis j’ai du mal à perdre les 6 kg qu’elle m’a fait prendre d’un coup.

  2. Hello Lisa, je t’en prie. J’ai également une amie qui était sous optimizette en continue, elle est également tombé enceinte et après en avoir parlé sur un groupe Facebook, elle s’est rendu compte que pleins d’autres filles étaient tombées enceintes sous cette pilule !

  3. Oh super article je ne pensais que tu le sortirais aussi vite. Ça fait plaisir de voir que tu fais plaisir à ta communauté ! Merci poir tous ces détails, je ne savais pas qu’il existait deux types de dysménorrhée du coup je suis comme toi. Dysménorrhée primaire, j’ai une cousine qui elle aussi en souffre mais avec tous les symptômes d’une femme souffrant d’endométriose. C’est vraiment pénible de vivre ainsi, les pillules ni les médicaments n’ont fonctionner pour elle. Jusqu’à présent elle continue les aller-retour à l’hôpital quasiment tous les mois

    1. Hello Gladys c’est pour ce genre de commentaire que je suis à l’écoute de ma communauté. Merci à toi d’être présente. Je suis dans le cas de ta cousine plus précisément, avec des contrôle régulier car ils sont quasi sûr que j’en aurais tôt ou tard. J’ai eu la chance que l’implant fonctionne pour moi durant la fin de mon adolescence et donc durant mes études et mes premiers emplois !

  4. Coucou,
    De mon côté, j’ai toujours eu des règles douloureuses.
    Tout a basculé quand j’ai accouché de mon fils, elles se sont nettement intensifié à tel point que je ne pouvais plus rien faire, c’était insupportable ! Il a fallu 7 longues années avant qu’une gynécologue me parle d’endométriose, me fasse passer des examens et me disent que j’en suis atteinte. Donc pilule en continue pour moi afin de ne plus avoir mes règles et donc, les douleurs.
    Cela me convient, même si j’aurais préféré ne plus avoir à prendre d’hormone. Hier, j’avais un rendez-vous, je produit trop d’oestrogènes, trop d’hormones naturellement, j’ai donc des kystes au niveau de la poitrine. J’ai un traitement, si ça ne s’en va pas, je vais devoir arrêter pendant 3 mois ma pilule (qui ne contient pas d’oestrogènes)et ça, ça va être l’horreur !
    Belle journée,
    Laura – Bambins, Beauté et Futilité

    1. Hello Laura,
      Merci pour ton témoignage. C’est fou que tu es souffert 7 ans avant qu’on te parle de l’endométriose. Je comprends que tu souhaiterais ne plus prendre d’hormone, moi même j’ai fais ce choix.
      Je te souhaite beaucoup de courage.

  5. Girls n Nantes

    je souffre d’une endométriose
    c est quasi les mêmes symptômes
    a part la pilule en continu, il n’y a rien qui soulage…

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