La Martinique mesure quatre-vingt kilomètres de long du nord au sud et trente-neuf kilomètres dans sa plus grande largeur, son point le plus haut, la célèbre Montagne Pelée, s’élève à 1397 mètres dans la partie septentrionale de l’île. La Martinique comporte une cinquantaine d’îlets et rochers disséminés autour de l’île.
La Martinique compte 34 Communes répartit en trois communautés d’agglomérations :
- CACEM : Communauté d’agglomération du Centre de la Martinique
- CAESM : Communauté d’agglomération de l’Espace Sud de la Martinique
- CAP Nord : Communauté d’agglomération du Pays Nord Martinique
Climat
Le domaine bioclimatique de la Martinique est un domaine tropical plutôt humide. On distinguent deux saisons marquées, liées aux précipitations : la saison humide ou hivernage, de mai à novembre, et la saison sèche ou carême de février à avril.
La température moyenne annuelle est de 30 °C. Les mois les plus chauds sont août et septembre, tandis que les mois les plus frais sont ceux de janvier et février. Les températures les plus chaudes relevées l’ont été à Saint-Pierre et dans le Nord-Caraïbe avec 42 à 44 °C début juin 2011 et la plus basse environ 15 °C à Fonds-Saint-Denis en mars 1965. Il faut également savoir que le temps en Martinique peut changer rapidement et passer d’un temps ensoleillé et sec à un temps très pluvieux et perdre jusqu’à 4 °C en moins de dix minutes.
L’histoire de la Martinique
À la fin du XVIIe siècle, les colons y développent la culture de l’indigo, du café puis de la canne à sucre. Cette économie agricole se base sur l’esclavage et la traite négrière qui sera réglementée à partir de 1685 par la publication du Code noir par Colbert, ministre des Finances de Louis XIV.
En 1793, la Convention proclame l’abolition de l’esclavage et mais cette abolition ne sera jamais appliquée puisque l’île est conquise en 1794 par les Anglais qui reprennent à nouveau possession de la Martinique jusqu’en 1802. Le territoire passera de main en main plusieurs fois avant d’être rendu définitivement à la France en 1815 par le traité de Vienne.
Les 21 et 22 mai 1848, l’île est le théâtre de nombreuses émeutes. A Saint–Pierre, un esclave est arrêté et conduit en prison pour avoir joué du tambour. La nouvelle se répand très rapidement. C’est l’embrasement. Plus de 2 000 esclaves se saisissent de coutelas, de lames et de bâtons et vont réclamer sa libération. Ils se heurtent à des maîtres armés de fusils.
Le lendemain, le 23 mai, alors que des incidents similaires se déroulent dans d’autres villes de la Martinique, le gouverneur décrète l’abolition de l’esclavage et l’abandon des poursuites contre les insurgés. Conformément au décret voté à Paris, les colons sont indemnisés pour la perte de leur main d’œuvre gratuite. Quant aux esclaves, ils ne bénéficient pas de ces largesses et devront survivre par leurs propres moyens.
Le 8 mai 1902 le Mont Pelée (au nord-ouest de l’île) se met en éruption et provoque la mort de 28 000 personnes, Saint-Pierre est détruit et Fort de France devient la nouvelle capitale. En 1946, la France met fin au statut colonial des Antilles et la Martinique devient département français avant de devenir une région à part entière en 1983.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de l’esclavage en Martinique, je vous invite à lire l’article L’esclavage en Martinique du site NOFI qui est très intéressant.