5 choses qui ont changer depuis que j’ai accepter ma maladie

 

Hello les Lotus, aujourd’hui on se retrouve pour un article assez intimiste. Je n’ai jamais vraiment écris sur mon blog à propos de mes maux, même si je pense qu’aujourd’hui vous l’avez tous compris : je souffre de troubles anxieux-dépressif, et ce, depuis de nombreuses années. Je l’ai tout d’abord caché, par culpabilité, par honte et parfois même par fierté. Je ne voulais pas l’accepter, car ça reviendrait à l’assumer devant les autres…
J’ai longtemps côtoyé les numéro verts d’urgences, les psychologues et les psychiatres en cachette. Mais il y a un an, j’ai décidé de le crier au monde entier en commençant par envoyer un message d’SOS à une cousine un soir où une fois de plus, je n’avais plus qu’une envie : me jeter de ce pont qui me tentait souvent, plusieurs fois par mois depuis plus de 10 ans déjà. Quelques heures après, je me rendais à l’hôpital avec ma mère et ma marraine, j’ai demandé à être interner, j’ai passé une semaine dans cette hôpital et cela a été la meilleur décision que j’ai prise pour moi dans ma vie entière. Ce matin je vous propose un article sur 5 choses qui me sont arrivées depuis que j’assume de souffrir de trouble anxieux-dépressif.

Je vie mieux mes bad mood

Lorsqu’on est dépressif, on survole plusieurs périodes de haut et de bas. Lorsque je cachais mes trouble à mon entourage, je voyais une psychologue en cachette, donc je payais seule mes séances et au lycée, je me retrouvais souvent dans ces périodes où tout allaient mal mais je n’avais pas les moyens ou la possibilité de consulté ma psychologue. Je gardais tout pour moi, et cela durait des semaines avant que mon moral ne remonte la pente. C’était très difficile de surmonter ces moments tout en gardant secret mes émotions, et ce qui passais dans ma tête, je m’isolais, et on ne le dira jamais assez : c’est l’isolement qui conduit aux pensées les plus noires.

Aujourd’hui, j’assume mes troubles et tous ces moments « moins joyeux » qui en sont composés. J’ai appris à écouté mon corps, ma tête et mon âme. Je fais de la méditation, je me sers de l’écriture et de la musique comme thérapie. Je n’ai plus honte de demandé de l’aide à mes amis, même mes collègue quand j’ai besoin de prendre l’air, de m’évader. Je suis mieux comprises et mes bad mood sont mieux perçue par mon entourage. Je vis tellement mieux mes bad mood depuis que je ne l’ai cache plus car je prend le temps de me remonter le moral et mes proches me soutiennent.

depression recovery

Je contrôle mieux mes pensées

Le plus dur durant ces années où je cachais à tout le monde mon mal être était de gérer mes émotions durant mes périodes sombres. Devoir sourire quand toutes ces idées noires se bousculent dans votre tête c’est très compliqués et éprouvant. Comme je le disais précédemment, je m’isolais pour cacher ma profonde tristesse et mes pensées s’assombrissaient de jour en jour.

Est-ce que j’ai essayer de passer à l’action ? Je vais le dire, ou plutôt l’écrire pour la première fois, oui. Plus d’une fois, avec des médicaments, en me mettant en danger au bord d’une route, bien plus tard au volant de ma propre voiture.

Ne plus me cacher me permets de pouvoir mettre des mots sur ces pensées, avec mes amies, qui m’écoutent, ne me jugent pas et avec ma psychologue également. J’arrive donc à mieux contrôler mes pensées, je me lève le matin et je décide que cette journée sera belle même si je suis en période de bad mood. J’arrive à maîtriser mes émotions, à canaliser mon énergie sur quelque chose que j’aime. Grâce à cela je n’ai pas eu de penser suicidaire depuis Novembre 2020, ça peut paraître peu mais c’est beaucoup pour moi et j’en suis très fière.

 

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Je suis ma priorité

J’ai longtemps été un second plan dans mes relations familiales, amicales, amoureuses et même professionnelles. J’étais la jeune fille qui subissait les aléas des autres, qui était toujours là pour aider, pour rendre service. L’amie sur qui on peut toujours compté peu importe le jour et l’heure, la collègue de travail qui ne compte jamais ces heures, qui fait passer l’entreprise avant ces heures de repos.

En couple, j’étais et je le suis sans doute toujours, celle qui aime le plus des deux, avec moi il n’y a pas de demi-mesure, soit je t’aime, soit je ne t’aime pas. Et quand j’aime, j’avais l’habitude de faire passé mes relations avant ma propre vie. J’étais aussi celle qui faisais passé sa moitié avant elle-même. Je pouvais me détruire délibérément par amour pour autrui.

Un couple c’est deux personnes qui s’aime individuellement et qui apprennent à s’aimer ensemble. Voilà ce que je pense des relation à présent, je suis ma priorité. J’écoute mon cœur, mon instinct et si je peux paraître égoïste, ce n’est pas grave. Ma santé physique et mentale passe avant toutes mes relations qu’elle soient d’ordres professionnelles ou privées. Je prends soin de moi quand tout va bien et je sais quoi faire quand tout va mal. Je m’occupe de moi sans me soucier de ce que les autres peuvent penser et surtout je prends le temps pour moi durant mes bad mood, je ne stress plus, je fais confiance à ma force intérieur, je sais que ça ira mieux.

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Je me sens plus vivante

Durant bien trop longtemps j’ai vécu en cachant cette maladie qui fait partie intégrante de ma vie. Celle-ci a gâché ma plus belle relation d’amour, celle avec mon véritable âme-sœur mais également ma relation avec ma mère et certains autres membres de ma famille. J’ai perdu beaucoup de personnes qui aurait pu devenir des piliers dans ma vie. Vivre caché n’était de tout repos, j’ai beaucoup menti pour accéder à mes séances avec mon psychologue, pour justifier mon sous poids à une époque…

Depuis que j’ai révéler au monde ma vraie vie, je ne me suis jamais senti aussi vivante, je profite de chaque instant de bonheur qui s’offre à moi. J’ai appris à être beaucoup plus positive et optimiste. Les personnes vont et viennent dans ma vie et c’est OK. Je profite de ces nouvelle rencontre et je prends ces départs moins à cœur. La vie est faite ainsi.

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Je suis plus productive

S’il y a bien un domaine dans lequel ma dépression m’a donné du fil à retorde, c’est dans ma vie professionnelle. J’ai changé de voie plusieurs fois, j’ai eu beaucoup de mal à trouver le métier qui me correspond vraiment. Celui qui a un réel sens pour moi et qui me permet de concilier tous les aspects de ma vie y compris les conséquences qu’on connaît à la dépression. Contrairement à ce que l’on peut croire, j’avais tendances à me noyer dans mes anciens emplois, le temps que j’y passais c’était le temps où je ne pouvais pas rester chez moi à déprimé, à être anxieuse…

Maintenant je gère mieux mes différents emplois du temps, je sais écouter mon corps quand je dois lever le pieds. Je ne me cache plus derrière mon travail, je me suis découverte d’autre passion pour garder mon moral au beau fixe quand je ne suis pas dans l’entreprise. Mes relations avec mes collègues également à évoluer, j’ai la chance d’avoir un travail, une responsable et une équipe très compréhensive. Je suis heureuse dans cette entreprise, et je continue à travailler en ligne également, je prends soin de moi dans mon autre activité.

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Cela m’a fait très plaisir d’écrire cet article, je ne parle pas souvent de mes trouble anxieux-dépressif ici, mais j’avais envie de partager cela avec vous. Je me sens tellement mieux depuis que je ne me cache plus, ma vie à pris une toute autre tournure. Je ne prends plus d’antidépresseurs, j’ai appris à m’auto soigné avec des activités qui me servent de thérapies et encore une fois, je suis très fière de tout ce chemin parcourue.

J’espère que cet article vous plaira, les commentaires sont bien entendu ouvert. Je vous embrasse très fort les Lotus !

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