Ep 8 Mon accouchement

Ep 8 Mon accouchement

J’ai accouchée le Dimanche 16 avril à 12h55 de mon fils. Dans cet épisode 8 je vous confis le récit de mon accouchement en toute intimité. Je ferais bientôt le récit en vidéo sur ma chaîne YouTube.

40 ème semaine d’aménorrhée

On y est ! La dernière semaine de ma grossesse. Après vous avoir partager mon premier, deuxième et troisième trimestre de cette grande aventure qu’est ma grossesse… Nous terminerons avec l’article tant attendu. Mon terme était initialement prévu dans 7 jours, après que j’ai commencé à écrire cet article mais j’ai accouchée la veille de celui-ci. Je suis épuisée, je dors très peu, environ 4 à 5 heures par nuit. Et j’avoue que je commence à m’impatienté ! Je vous propose pour cette dernière semaine un compte à rebours jusqu’au jour J.

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Le lundi 10 Avril, je me suis réveillée vers 11h comme d’habitude depuis environ deux semaines. J’ai eu un regain d’énergie à mon réveil, j’ai démarré mon aspirateur robot. Je me suis fais 4 croque-monsieur pour le petit déjeuner accompagné d’une petite brique de jus pour faire le plein de vitamine. Une fois le cycle de l’aspirateur terminé, j’ai passée la serpillière dans tout l’appartement. J’ai ensuite fait un peu d’exercice sur mon ballon, kiwi est encore très haut. La sage-femme m’a conseillé de faire un peu plus d’exercices afin de l’inciter à descendre dans mon bassin. J’ai mangé des haricots verts à la crème et un steak de bœuf vers 15h30. L’après-midi j’étais plutôt détendu, mon temps était divisé entre la télé, les exercices sur mon ballon et la lecture du livre Bientôt maman que j’ai acheté à la FNAC au début de ma grossesse.

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Le mardi 11 avril, je me suis réveillée épuisé avec des douleurs au ventre. Je me sens très mal, j’ai des difficultés à manger. J’ai rendez-vous avec la sage-femme demain je lui en parlerai. Comparé à ma journée d’hier, c’est vraiment le jour et la nuit. Je n’ai ni l’énergie, ni le moral… T est venu dormir à la maison au cas où.

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Le mercredi 12 avril, j’ai extrêmement mal dormi cette nuit. Les douleurs au ventre ont empirées. J’avais un rendez-vous au cabinet de ma sage-femme que j’ai dûe annuler, T ayant un examen blanc aujourd’hui, impossible pour moi de me déplacer seule jusqu’au centre-ville. J’ai passée quasiment toute la journée au lit. Avec mon terme qui approche à grands pas, j’ai fais une grosse commande sur Carrefour Livraison afin de remplir mes placards et mon réfrigérateur.

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Le jeudi 13 avril, je me suis réveillée à 13h, juste à temps pour réceptionner mes courses. J’ai décidé de cuisiner quelques plats que j’ai mis au congélateur. Je les ai mis dans des boîtes alimentaires de la marque Igluu que j’ai achetée sur Amazon. J’ai assaisonner des morceaux de poulet que j’ai également congeler.

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Le vendredi 14 avril, j’ai eu mon dernier monitoring à la maison avec la sage-femme. Malheureusement mon kiwi a fait des siennes. En effet, il y a eu pas mal de ralentissement de son rythme cardiaque durant le monito, sans compter qu’il refusait catégoriquement de bouger malgré les nombreuses stimulations que nous faisions, la sage-femme et moi. Étant sur la fin de ma grossesse, celle-ci a préféré m’envoyer à l’hôpital.

En attendant que T vienne me chercher à la maison pour partir au urgence pour faire un contrôle. J’ai pris soin de mettre au congélateur les restes de repas que j’avais au réfrigérateur et de descendre ma poubelle au cas où il me garde à l’hôpital.

Arrivée au urgence j’ai été examinée, j’ai refais un monitoring puis une échographie. Mon col à été examinée également. Après tous les examens, un médecin est venu nous expliquer la situation. Il reste peu de liquide amniotique à certains endroits, c’est pour cela que je sens moins le bébé bouger. Quand à son rythme cardiaque exposer plusieurs solutions. Soit nous rentrons à la maison, avec une visite à l’hôpital tous les deux jours jusqu’à l’accouchement. Soit il me déclenche dans la soirée ou le lendemain matin.

Nous avons réfléchis quelques instants avec T, et avons décidé de déclencher l’accouchement. En effet, je suis littéralement épuisée, je ne mange quasiment plus. Le fait de moins sentir kiwi bouger ces derniers jours m’inquiète beaucoup sans parler de mes douleurs dans le bas du ventre.

Je suis amenée en salle de déclenchement dans le secteur des naissances, là, on me sert un diner afin de reprendre un peu de force avant le début du travail. Je suis déclenchée à 17 heures précise avec un premier traitement qui aide à la maturation de mon col. Les sages-femmes me donne un comprimé toutes les 2 heures et j’ai un monitoring toutes les 4 heures. Le traitement dure toute la nuit avec 8 comprimés au total.

Les contractions ont apparus dès le deuxième comprimé et se sont intensifiées et rapprochées au fils des heures.

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Le samedi 15 avril au matin, mes contractions sont très douloureuse et environs toutes les 5/6 minutes. Une sage-femme est venu examiner mon col. Malheureusement celui-ci n’était pas encore assez mature pour poursuivre le déclenchement. Elle m’a annoncé qu’on devrait refaire le même traitement 24h après la prise du premier comprimé.

Je suis assez contrariée, j’ai l’impression d’avoir souffert – et de souffrir encore – pour rien. Je suis déçus de moi, de mon corps. On me sert un petit déjeuner que je peine à manger entre les douleurs et la déception. J’attends l’arrivée de T, je comte sur lui pour me consoler.

petit déjeuner

J’ai passée la journée à souffrir de contractions qui se sont apaisées finalement qu’en début d’après-midi. Je profite pour essayer de me reposer un maximum avant de reprendre le traitement à 17h et d’avoir à nouveau mal, en vain. Impossible de rattraper ses heures de sommeil manquée, j’ai peur que cette nuit soit bien plus éprouvante que la première !

J-J

Le dimanche 16 avril, en pleine nuit, les douleurs des contractions sont devenues insupportables. Les exercices de respirations que j’ai vu en séance de préparation à la naissance ne suffisent plus. J’appelle plusieurs fois les sages-femmes qui viennent à tour de rôle m’aider à supporter les douleurs. Vers 6 heures du matin, je n’en peux plus, j’hurle à chaque contraction. Résignée, je finis par appuyer sur le bouton d’urgence. Quand la sage-femme arrive, je lui explique que je ne supporte plus les douleurs, que je n’arrive plus a garder mon calme, je demande la péridurale.

Elle voit bien que je suis à bout, je n’ai pas dormie depuis plus de 48h, je suis exténuée. Je pleure, je ne contrôle plus rien… Elle me console et essaye de me rassurer vis-à-vis de la péridurale. Dans les minutes qui suivent je suis emmener en salle d’accouchement. Je rencontre le médecin et deux autres sages-femmes, la péridurale est posée en quelques minutes. Je suis ensuite allongée et on m’informe qu’elle doit faire effet dans une vingtaine de minutes. J’ai encore quelques contractions à supporter en restant allongée sur le dos, je serre les dents, se sont les dernières.

30 minutes plus tard, la péridurale fonctionne parfaitement bien. Une sage-femme passe me voir, elle constate que je vais beaucoup mieux. Elle m’examine, puis elle me propose de me reposer le temps que mon col se dilate tranquillement. Elle baisse le store et me dis qu’elle repasse dans quelques heures. Entre-temps T passe me voir, je lui explique la situation, il repart pour me laisser me reposé.

A 11h30 la sage-femme revient me voir, elle examine mon col et me dis qu’il est à 9cm. Elle me dit d’appeler T pour qu’il revienne et me change également de position afin d’encourager kiwi à se rapprocher de la sortie ! S’en suit de longues minutes à attendre que mon col s’efface complètement. J’avoue que je commence à avoir peur, je me demande ce que je fais là ? Est-ce que j’arriverais a pousser correctement ? Est-ce que tout va bien se passer ?…

Le moment tant attendu

12h40, tout s’accélère deux sages-femmes rentre dans la salle d’accouchement. Elle m’installe les pieds dans les étriers, l’une d’entres-elles m’annonce que kiwi a plein de cheveux. Pendant que l’autre prépare tout se qu’il faut pour accueillir notre petit bébé.

Lorsque T arrive, je lui dis que j’ai peur, il essaye de me rassurer comme il peut. La sage-femme termine les dernières préparations.

12h45, c’est maintenant. La sage-femme m’indique qu’il y a une contraction. Je prends une grande inspiration puis je pousse de toute mes forces. Mon kiwi qui se rapproche de la sortie, je le sens. Je m’arrête, je reprends une grande inspiration et je pousse à nouveau. T me soutient la nuque, j’entends sa voix qui m’encourage. Je me repose en attendant la deuxième contractions, avant de recommencer à pousser. A ce moment, ressens ce fameux cercle de feu ! Je sens que la tête de mon bébé est sur le point de sortir quand la sage-femme m’arrête. Elle m’explique que kiwi a son cœur qui ralenti à chaque contraction. Elle m’explique calmement qu’à la prochaine contractions je dois essayer de pousser vraiment fort et longtemps, sinon elle devra appeler le médecin au cas où.

Lors de cette troisième contractions, j’effectue deux grosses poussée. J’essaye de tenir le plus longtemps que possible, T et les sages-femmes m’encourage tous. Je sens la tête de kiwi appuyé en bas, mais je n’ai pas l’impression qu’elle avance. Une fois la contraction passée, la sage-femme m’explique que c’était très bien, mais qu’elle pense que c’est le cordon qui doit bloquer. Le médecin arrive donc, elle lui explique la situation. Ils se mettent rapidement d’accord sur l’utilisation d’un instrument. Mon cœur accélère, j’ai en horreur les pinces, forceps, épisiotomies…

Si tout se passait bien jusque là, je me dis que c’est le moment où tout va dégénérer. Le médecin m’explique que la l’interne va utiliser la ventouse afin de guider et d’accompagner mes poussées pour dégager la tête du bébé. Il se met à l’écart et la sage-femme installe la ventouse pendant qu’une autre me dis que c’est très bien ce que j’ai fais jusqu’à présent. Elle me rassure, me dit que malheureusement le cœur du bébé ne permet pas qu’on me laisse pousser très longtemps. Mais que tout va bien, qu’il doivent juste accélérer un peu et c’est pour ça qu’il préfère utiliser la ventouse mais que je pousse très bien. Je suis rassurée, je me sens entourée.

A la troisième et dernière contraction, je prends une inspiration et je pousse, je sens la tête de mon kiwi passé et la sage-femme me dis d’arrêter de pousser. Je sens qu’elle manipule mon bébé, elle me demande de poussé encore une fois. Je pousse quelques secondes et je sens l’épaule de mon bébé passé, puis le reste de son corps.

12h55, l’interne me tend mon bébé dans les bras, je suis dans un état second, je le blotti contre moi. J’ai l’impression de vivre, à ce moment, dans une vie parallèle. Je ne réalise pas du tout ce qui vient de se passer. T non plus, je le regarde, puis mon bébé, je suis inondée d’un amour si fort, si puissant. Je sens une larme coulée le long de mon visage. Une seule, pleine d’amour, d’espoir, de joie. Mais je ne réalise toujours pas, je ressens même de la peur. Peur de fermer les yeux et que lorsque je les ouvrent à nouveau, tout ça n’existe plus. Ça y est je suis maman !

mon petit kiwi tant attendu

Les premières heures…

Dans la demie heure qui suit, le placenta est expulsé sans que je n’ai a poussée à nouveau. Je profite donc de mon bébé en peau à peau. Kiwi a eu sa tétée d’accueil, car je souhaite allaiter et c’était important pour moi de le mettre au sein juste après sa naissance. J’ai également eu quelques sutures suite à de petites déchirures, mais rien de grave.

Globalement mon accouchement c’est bien passée. Même si je souhaitais accoucher sans péridurale, je pense que se sont les deux nuits de déclenchement qui m’ont épuisée tant physiquement que mentalement. C’était très éprouvant et au final j’ai pue récupérer un peu de force pour la délivrance après sa pose. Je suis quand même fière de moi, je n’ai eu qu’une petite dose, j’étais quand même actrice de ce moment que je n’oublierai jamais. Je n’ai pas eu d’épisiotomie et la ventouse était clairement l’instrument qui me faisait le moins peur.

Il m’a fallu quelques heures afin de réellement réaliser que j’étais maman. Tout le stress et la pression est redescendu une fois dans la chambre en maternité. J’ai pleuré, comme pour me déchargé de toute l’aventure des 9 mois que je venais de clôturer.

bébé kiwi

Je vais ralentir les prochaines semaines voir les 2 prochains mois sur les publications que ce soit sur le blog ou sur ma chaîne YouTube. Je vais me concentrer sur ma famille, prendre soin de nous, de moi. Vous pourrez toujours me retrouver sur mon Instagram les Lotus.

J’aimerais savoir comment c’est passée vos accouchement ? Et votre postpartum ? Je suis également preneuse de conseil, n’hésitez pas à me laisser des commentaires ! A bientôt les Lotus.

5 réflexions sur « Ep 8 Mon accouchement »

  1. Oulala c’était ma pire crainte ça que le déclenchement ne fonctionne pas ! En tout ça tu as été courageuse encore félicitations à toi et bienvenue à bébé M

  2. Coucou toute mes félicitations à toi pour ton petit bout de chou et bienvenue dans le merveilleux monde de la maternité !

    J’ai également été déclenchée deux fois pour la maturation de mon col, c’était très long et tout comme toi j’ai finalement demandé la péridurale lors du deuxième déclenchement car entre la fatigue et l’impatience je n’arrivais plus à supporter la douleur. C’était assez frustrant car je sais que si le déclenchement avait fonctionné direct ou si je n’avais pas été déclenchée j’aurais pu accoucher sans péridurale.
    En tout cas je vous souhaite le meilleur 😉

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