Hello les Lotus, ce weekend a été long, en effet je suis aller chez le coiffeur deux fois. Oui vous avez bien lu ! Une première fois pour refaire mon undercut puis une seconde fois pour ma décoloration. Dimanche, je me suis occupé de mes racines. Dans cet article, je vous fait un petit topo sur ma tête car j’ai reçus pas mal de message depuis que j’ai partager des photos avec des locks. Let’s go !
Ma coiffure unique, mon style
Je suis passée par tellement d’étapes ces deux dernières années que beaucoup d’entre vous ne comprennes plus du tout mes choix capillaires. Je vais donc essayer de remettre les choses dans leurs contextes. Nous allons commencer par les trois grandes étapes capillaires de ma vie, à savoir : le moment où j’ai fais mes locks en 2014, mon big chop en 2019 puis mon undercut avec mes anciennes dreadlocks depuis quelques semaines.
Pourquoi j’avais fait des locks
Quand j’ai eu mon bac j’ai décider de partir vivre en France, mon entourage m’était devenu toxique. Je venais de passer 17 ans de ma vie dans des villes que je détestais, a côtoyé des « camarades » qui me harcelaient, a essayé d’oublier certains passages de mon enfance qui me hantaient. C’était une décision très difficile à prendre, j’étais dépressif, j’avais déjà tenter de mettre fin à mes jours et je ne savais plus quoi faire pour me relever, je suis donc partie de l’autre côté de l’océan.
Depuis une dizaine d’années, j’étais comme attirée par cette coiffure. Je ne sais pas si c’est mon grand amour pour la nature, le reggae, la méditation, la culture jamaïcaine, la communauté rastafari, l’engouement et l’étrangeté que dégageait cette coiffure à cette époque mais je voulais porter cette crinière que ma mère, chez qui je vivais, détestait. J’en ressentais le besoin. Dès que mes pieds ont frôlés la capitale, je savais que plus jamais je n’aurais défait ces vanilles, en quelques semaines elles étaient devenus locks !
Pourquoi j’ai fais un big chop en Octobre 2019
En 2019, j’étais en couple dans une relation (pas très saine, je l’avoue) avec un homme de 8 ans mon aîné. Cette relation était ponctué de « très » haut et de « très » bas. En Octobre 2019, après un été très destructeur et un séjour en hôpital, je vais mieux. Je reprends un peu confiance en moi, en lui. Je décide de marquer le changement, quoi de mieux que de couper mes locks.
Cette coiffure m’avait aidé à me redécouvrir mais surtout à m’aimer. Je rase mes cheveux, très court, et j’aime beaucoup. Un mois plus tard, je décide de reprendre mes études, je ne trouve pas de formation aux Antilles, mais une école accepte de m’accueillir en France métropolitaine, je dois repartir.
Après plusieurs hésitations, mon compagnon de l’époque souhaite m’accompagner, c’est le début d’un véritable calvaire pour moi. Notre installation ne se passe pas du tout comme prévu, je vous le raconte dans cet article. Si nous sommes assez soudés les premier mois, arrive le premier confinement en Mars 2020. Notre relation empire de mois en mois, des montagnes russes qui ont finit par me submerger totalement.
Du côté de mes cheveux, Très vite, je rase l’arrière de ma tête, je cherche mon style, la coupe qui me fait vibrer. J’essaie les braids, je me fais de longues nattes brunes, je me sens belle, mais il y a quelques choses qui ne va toujours pas, je rase tout à nouveau. Ma relation quand à elle, continue d’empirer je n’arrive plus à pardonner, je dois partir et vite, en quelques semaines elle dégénère jusqu’au point de non retour. En Novembre 2020, je quitte le foyer, j’emménage dans mon nouveau cocon, seule, comme à mes 17 ans…
Pourquoi j’ai repiqué mes anciennes locks ?
Petit à petit, je reprends mon envole, je me libère de cette dernière relation, je me rends compte aussi, à quel point elle était toxique. Je réalise que j’ai tout accepté, j’ai toléré l’intolérable. Je me suis effacé, je n’avais plus mon mots à dire, pire, j’avais arrêter de battre pour retrouver ma liberté.
Nouveau tournant dans ma vie, j’ai besoin de l’exprimé sur mon corps. J’ai d’abord commencé par faire un undercut, j’ai rasé les côtés et l’arrière de ma tête et j’ai laissé mes cheveux poussés en prenant soin d’eux. J’ai essayer plusieurs coiffures, des braids, des tresses, les curls mais ces coiffures ne me correspondaient pas.
Je cherche l’inspiration sur Pinterest, je regarde des coiffures afros avec des undercut, je ne trouve pas la coiffure qui me plaît, je finis par regarder mes anciennes photos, avec mes dreadlocks, je me souviens alors qu’il y a quelques années, je voulais me faire un petit undercut sur la gauche. Je commence a chercher des photos de femmes locksés avec des undercut ou des dégradés. Je me suis rendu compte que cette coiffure était réservé aux hommes, très peu de femmes s’y prête. Je trouve ça dommage car c’est original, beau.
C’est décidé, je repique quelques locks ! J’ai cherché durant quelques semaines avant de trouver un jeune antillais sur Instagram qui m’a repiqué mes anciennes locks, je suis passé de 105 à 60 locks. C’est un bonheur absolu !
J’espère que cet article répondra à vos interrogations concernant mon parcours capillaire. On se retrouve très bientôt dans un nouvel article.
3 réflexions sur « Mon parcours capillaire »
Je te préfère avec les locks. Tu es magnifique
Je pense que les dreadlocks sont ta coiffure de prédilection, tu es rayonne de bonheur
Haha c’est normal que l’on te pose des questions tu changes de tête toutes les deux semaines !!! Bisous Elo